jeudi 27 février 2014

La Critique de l'École des Femmes



La Critique de l'École des femmes est une comédie en un acte et en prose de Molière, créée au Théâtre du Palais-Royal le vendredi 1 er juin 1663. Deux femmes, Uranie et Élise, reçoivent dans leur salon des connaissances et des amis, et tous discutent de la pièce L'École des femmes qu'ils viennent de voir. Chacun possède un avis tranché: les uns ont aimé, les autres ont détesté. Dans le camp des contre, il y a Lysidas, auteur jaloux du succès de la pièce, le Marquis, personnage sot et prétentieux et Climène, qui affiche une pudeur et une dévotion aisément froissées. 
De l'avis inverse, on trouve Dorante, ami de Molière, homme posé et sensé, Uranie, la maîtresse de maison, et Élise, femme d'esprit, qui feint de supporter le parti adverse, soulignant par son approbation indéfectible la faiblesse ou l'ineptie des arguments de ceux-ci. Climène, qui déclare : « Je viens de voir, pour mes péchés, cette méchante rhapsode de L’École des femmes » mène l’attaque au nom de la pudeur. Le poète Lysidas renchérit au nom des règles académiques. Un marquis déteste tout autant la pièce, bien qu’il ne l’ait pas vue ! C'est Dorante qui la défend avec le plus d’éloquence : c’est le double de Molière.
Pièce de circonstance en un acte, la Critique de l’École des femmes est la réplique d’un auteur blessé aux multiples critiques dont il est l’objet. C’est à la fois un savoureux tableau de la conversation mondaine et un plaidoyer de Molière pour ses écrits : « Je voudrais bien savoir si la grande règle de toutes les règles n’est pas de plaire, et si une pièce de théâtre qui a attrapé son but n’a pas suivi un bon chemin. »

mercredi 26 février 2014

L'Ecole des Femmes





L’École des femmes est une comédie de Molière en cinq actes (comportant respectivement quatre, cinq, cinq, neuf et neuf scènes) et en vers (1779 dont 1737 alexandrins), créée au théâtre du Palais-Royal le .


La pièce, novatrice en ce qu'elle mêlait de manière alors inédite les ressources de la farce et de la grande comédie en vers, fut un immense succès, et suscita une série de débats connus sous le nom de « Querelle de L'École des femmes. » Cette querelle, habilement exploitée par Molière, lui donna l'occasion de répondre aux critiques qui lui avaient été adressées et de préciser son projet dramatique dans une comédie intitulée La Critique de l'École des femmes, représentée sur la scène du même théâtre au mois de juin de l'année suivante.





Succès de L’École des femmes 
L’École des femmes, connaît à sa création, le 26 décembre 1662, un succès immédiat : la recette de la première représentation s’élève à 1 518 livres, chiffre sans précédent au Palais-Royal. Dans les semaines qui suivent, la famille royale voit deux fois la pièce « qui fit rire leurs majestés / jusqu’à s’en tenir les côtés » (Loret, lettre du 13 janvier 1663). Ce succès est toutefois contesté par une frange du public, comme en atteste notamment le même compte-rendu de Loret. On peut parler à ce stade de « cabale mondaine », à laquelle s’ajouterait la cabale de quelques auteurs conduits, selon l’abbé d’Aubignac, par les frères Corneille. 
Les premières critiques à être publiées le sont sous la plume de Donneau de Visé (dans ses Nouvelles nouvelles, achevé d’imprimer le 9 février 1663). Il note que la pièce a rencontré un succès réel mais contesté (« tout le monde l’a trouvée méchante, et tout le monde y a couru » ; « elle a réussi sans avoir plu, et elle a plu à plusieurs qui ne l’ont pas trouvée bonne »). Les reproches qu’il adresse à Molière (outre le clin d’œil à son récent mariage), relèvent principalement d’observations générales sur la conception de la pièce (sujet « mal conduit », scènes remplies d’une « inifinité de fautes »). Ces critiques sont inhérentes au succès de la pièce et à son caracètre innovant.
Molière y apporte une première réponse dans la préface de sa pièce (achevé d’imprimer le 17 mars). Son peu de véhémence révèle qu’il ne se sent pas véritablement menacé par ces critiques. S’il y évoque « tout le mal » qu’on a pu dire de sa pièce, il s’attache surtout à en rappeler le succès public. Il annonce qu’il répondra probablement à ses détracteurs au moyen d’une petite comédie.

lundi 24 février 2014

L’École des maris



L’École des maris est une comédie en trois actes et en vers de Molière, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre du Palais-Royal le  par la troupe de Monsieur, frère unique du Roi.
L’intrigue de cette comédie, qui repose le contraste radical entre deux frères, dont l’un a pour principe la sévérité dans l’éducation des enfants et l’autre l’indulgence, s’inspire des Adelphes de Térence.

PERSONNAGES
Sganarelle et Ariste, frères.
Isabelle et Léonor sœurs.
Lisette, suivante de Léonor.
Valère, amant d’Isabelle.
Ergaste, valet de Valère.
Le commissaire.

dimanche 23 février 2014

Les Fâcheux


Comédie-ballet en vers et en trois actes  faite pour les divertissements du Roi, au mois d'août 1661, et représentée pour la première fois en public à Paris sur le théâtre du Palais-Royal le 4 novembre 1661 par la Troupe de Monsieur, frère unique du Roi.


La pièce sera un succès et sera jouée 106 fois du vivant de Molière. Le roi lui-même, lisant le manuscrit de la pièce, pensa à un fâcheux que Molière n'avait pas représenté. Celui-ci, averti, modifia la pièce en conséquence ; cet épisode inaugurera une recette à succès de Molière consistant à impliquer le roi dans le processus de création, ou du moins, à en donner l'impression à celui-ci, et surtout, attire l'attention du monarque sur le dramaturge.
Molière remplit ses trois actes d’un défilé de toutes sortes de fâcheux empêchant Éraste de parler à Orphise dont il est amoureux, et dont il obtiendra la main à la fin du 3e acte.

Les personnages 

     Éraste
     La Montagne
     Alcidor
     Orphise
     Lysandre
    Alcandre    
    Alcipe    
    Orante    
    Clymène  
   Dorante    
   Caritides    
   Ormin  
   Filinte    
   Damis    
   L'Espine  
   La  Riviere  et deux camarades.




jeudi 20 février 2014

Sganarelle ou le cocu imaginaire

Sganarelle ou le Cocu imaginaire est une comédie en un acte et en vers de Molière, créée sur le Théâtre du Petit-Bourbon le  par la troupe de Monsieur, frère unique du Roi. Elle comporte 9 personnages soit Sganarelle, sa femme, Lélie, Célie, Gorgibus, La suivante, Gros-René, Le parent et Villebrequin.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Sganarelle_ou_le_Cocu_imaginaire

Dom Garcie de Navarre ou le Prince jaloux




Dom Garcie de Navarre ou le Prince jaloux est une comédie héroïque en cinq actes et en vers de Molière, créée au Théâtre du Palais-Royal le  par la troupe de Monsieur, frère unique du Roi.

PERSONNAGES

DOM GARCIE, prince de Navarre, amant d'Elvire.
ELVIRE, princesse de Léon.
ÉLISE, confidente d'Elvire.
DOM ALFONSE, prince de Léon, cru prince de Castille, sous le nom de Dom Sylve.
IGNÈS, comtesse, amante de Dom Sylve, aimée par Mauregat, usurpateur de l'État de Léon.
DOM ALVAR, confident de Dom Garcie, amant d'Élise.
DOM LOPE, autre confident de Dom Garcie, amant rebuté d'Élise.
DOM PÈDRE, écuyer d'Ignès.

La scène est à Astorgue, ville d'Espagne, dans le royaume de Léon.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Dom_Garcie_de_Navarre_ou_le_Prince_jaloux

mercredi 19 février 2014

Les précieuses ridicules


Les Précieuses ridicules est une comédie en un acte et en prose de Molière, représentée pour la première fois à Paris le  au Théâtre du Petit-Bourbon. La pièce était donnée en deuxième partie, après Cinna de Corneille. Peu représentée du vivant de Molière, Les Précieuses ridicules connut pourtant un succès considérable, qui se manifesta par l'apparition d'une mode littéraire nouvelle, la satire des « précieuses » et de la « préciosité », termes popularisés par la pièce de Molière, et dont la réalité du phénomène qu'ils désignent est aujourd'hui considérée comme problématique.

Création des Précieuses ridicules au théâtre
La Première des Précieuses ridicules eut lieu le mardi 18 novembre 1659, en complément du Cinna de Pierre Corneille. En décidant d'accompagner d'une petite comédie une pièce en cinq actes, Molière renouait avec une pratique qui avait disparu des théâtres parisiens au début de la décennie précédente. Toutefois, cette innovation ne bénéficia pas d'un traitement particulier : le prix des places était le même que pour une représentation normale (au lieu d'être doublé comme c'était le cas pour les Premières), et le lancement des Précieuses ridicules ne fut pas programmé le vendredi, comme il était d'usage pour les nouvelles pièces. La pièce disparut ensuite de la scène pendant une quinzaine de jours, remplacée par la reprise deLa Mort de Crispe, tragédie de Tristan L'Hermite, puis par la création d'une autre tragédie, Oreste et Pylade, du dramaturge rouennais Coqueteau de la Clairière (ami et protégé des frères Corneille.)
Cette nouvelle tragédie n'obtint qu'un succès médiocre, et elle ne fut jouée que trois fois, avant d'être remplacée par Alcionée, tragédie de Du Ryer. C'est en complément de cette dernière pièce que Les Précieuses ridicules firent leur retour sur la scène. La comédie fut représentée ensuite en complément de Rodogune, du Cid et d'Horace, toutes trois de Pierre Corneille. Malgré un succès spectaculaire de cette petite comédie, ses représentations furent à nouveau interrompues afin de permettre la création de Zénobie, une tragédie de Jean Grignon qui n'obtint aucun succès, sauf à partir du moment où elle fut accompagnée des Précieuses ridicules. Pourtant, malgré le succès évident de cette dernière, elle ne fut représentée qu'irrégulièrement jusqu'à la traditionnelle relâche de Pâques (le vendredi 12 mars 1660), peut-être parce que l'acteur Jodelet était déjà malade (il mourut le 26 mars 1660).
À la réouverture des théâtres, au début du mois d'avril, l'acteur Gros-René reprit le rôle de Jodelet, mais là encore Les Précieuses ridicules ne connurent que quelques représentations, avant d'être définitivement abandonnées vers la fin de l'année 1661 (en dehors de trois reprises en 1666.) La première pièce imprimée de Molière ne fut ainsi représentée que cinquante-cinq fois du vivant de son auteur.

Écriture et composition
Il semblerait que la composition des Précieuses ridicules ait été tributaire des impératifs stratégiques et commerciaux auxquels était soumis Molière : en effet, depuis le printemps 1659, il avait engagé dans sa troupe le comédien Jodelet, pour lequel furent représentées deux pièces de Scarron dont il était le principal protagoniste : Jodelet ou le Maître valet, puis Don Japhet d'Arménie. Mais elles n'eurent pas le succès escompté, les pièces étant anciennes, et Molière décida d'en créer une nouvelle pour le comédien, en dédoublant le rôle du valet ridicule pour le ménager (Jodelet avait sans doute soixante-dix ans au moment où il rejoignit la troupe de Molière.)

C'est ainsi que le dramaturge utilisa le thème du valet déguisé en gentilhomme, repris de Scarron, auquel il eut l'idée d'adjoindre un autre thème, celui de la « fille folle », hérité notamment desVisionnaires, pièce de Desmarets de 1637, que la troupe de Molière interprétait par intermittence au cours du printemps 1659. La forme que prendrait la folie des jeunes femmes (tout comme pour le valet, le rôle avait été dédoublé), Molière la trouva alors dans le Recueil de pièces en prose les plus agréables de ce temps, composées par divers auteurs, paru en 1658, et qui contenait, outre « Les lois de la galanterie » de Sorel, une parodie de la Carte de Tendre de Mademoiselle de Scudéry : la Carte du royaume des Précieuses, écrite en 1654 par le marquis de Maulévrier. Ces textes, avec celui de l'abbé de Pure, devaient lui fournir le nom et les défauts dont seraient parées ses deux jeunes folles.



mardi 18 février 2014

Le Docteur amoureux


Le Docteur amoureux est une pièce de théâtre en un acte et en prose de Molière, représentée le 24 octobre 1658 dans la salle des gardes du palais du Louvre, en présence de Louis XIV. Elle fut jouée à la suite de Nicomède, tragédie de Pierre Corneille, et ne fut jamais imprimée. Le texte étant perdu, cela a donné lieu à un pastiche d'Ernest de Calonne qui, lassé de se voir refuser ses propres pièces, inventa un soi-disant Guérault-Lagrange, descendant d'un des membres de la troupe de Molière, qui retrouva dans son grenier le manuscrit perdu du Docteur amoureux. La pièce pastiche fut représentée au théâtre de l'Odéon en 1845 (dirigé alors par Auguste Lirieux [1810-1870], apparemment mystifié) et fut imprimée en 1862, avec une préface narrant plaisamment la supercherie. Théophile Gautier avait d'ailleurs dit du pastiche qu'" il faisait trop vieux pour ne pas être trop neuf". IL existe des réimpressions ultérieures retombant dans le panneau.
Le Docteur amoureux fut la première pièce que la troupe de Molière représenta à son arrivée à Paris, après avoir passé plusieurs années en province













http://fr.wikipedia.org/wiki/L_Docteur_amoureux

lundi 3 février 2014

Le Dépit amoureux


Le Dépit amoureux st une comédie en cinq actes et en vers de Molière créée à Béziers le 16 décembre 1656, et représentée pour la première fois à Paris sur le théâtre du Petit-Bourbon en décembre 1658 par la troupe de Monsieur, frère unique du Roi. La pièce est imprimée en même temps que L'Etourdi, en  novembre 1662, avec le millésime de 1662. Elle figure ensuite dans toutes les éditions collectives du théâtre de Molière. Éditions collation nées: 1663, 1682  

http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Dépit_amoureux

dimanche 2 février 2014

L'Étourdi ou les Contretemps

L’Étourdi ou les Contretemps ou L'estourdy ou les contre-temps, est une comédie en cinq actes et en vers de Molière, représentée pour la première fois à Lyon en 1653. Elle a été représentée la première fois à Paris au Théâtre du Petit-Bourbon le  par la troupe de Monsieur, frère unique du Roi.

Résumé 


L'Étourdi ou les Contretemps ou L'estourdy ou les contre-temps , est une comédie en cinq actes et en vers de Molière, représentée pour la première fois à Lyon en 1653. Elle a été représentée la première fois à Paris au Théâtre du Petit-Bourbon le 3 novembre 1658 par la troupe de Monsieur, frère unique du Roi. Par son étourderie ou sa maladresse, Lélie fait échouer onze machinations successives que son serviteur Mascarille, fourbum imperator , a imaginées pour lui assurer la possession de Célie, une jeune esclave que le vieux Trufaldin garde chez lui sans savoir que c'est sa propre fille. La pièce s'inspire d'une comédie italienne de 1629 : L'Inavvertito, overo Scappino disturbato e Mezzetino travogliato.



samedi 1 février 2014

Le Médecin Volant




Le médecin volant est une pièce de théâtre, une farce plus précisément, écrite par MOLIERE au début de sa carrière, en 1645, cette œuvre est d’origine italienne. Cette œuvre n’a été jouée qu’après la mort de Molière, elle a été diffusée en seize scènes et comporte sept personnages : 
Valère un jeune homme de bonne famille, héros de cette pièce de théâtre ;
 Lucile une belle demoiselle, folle amoureuse de Valere  (l’héroïne) ; 
Gorgibus  un homme riche et autoritaire et très naïf, c’est le père de Lucile  ;
 Sabine  la cousine bien aimée de Lucile  et sa complice ;
 Sganarelle  le valet rusé de Valere, qui jouera le rôle du médecin volant ;
 Gros-Rene ,le fidèle valet et serviteur de Gorgibus et enfin un avocat dont le passage sera de courte durée.
Cette histoire raconte l’amour entre Lucile, une jeune femme et Valère un charmant homme qui souhaite à tout prix se marier avec sa bien-aimée. Le père de Lucile veut la marier à son ami Vilebrequin, un homme vieux et laid que Lucile  n’aime guère. Il faut donc trouver une astuce pour annuler ce mariage et permettre à Lucile de rejoindre Valère , celui qu’elle a toujours aimé...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Médecin_volant